Brexit sans accord avec l’Union européenne

Brexit sans accord avec l’Union

Sortie de l’Union européenne difficile

Bruxelles exige, Londres dispose

Cette page explique pourquoi, un Brexit sans accord avec l’Union européenne se profile à l’horizon. En effet, Michel Barnier annonce que les écarts entre les deux parties sont immenses pour définir et créer une relation nouvelle avec le Royaume-Uni.

Or, Bruxelles tente de garder le contrôle sur Londres en imposant ses lois et ses normes sur différents sujets. Pas de chance, Boris Johnson au pouvoir et sa majorité au Parlement feront soit plier l’U.E. ou les britanniques quitteront la table des négociations avec un Brexit dur.

Brexit sans accord avec l’Union européenne et Royaume-Uni

De nos jours, les communiqués se font sur Twitter. En effet, les leaders politiques utilisent le réseau social pour afficher leurs positions et différences.

Après les élections du 12 décembre 2019, Boris Johnson dispose d’une majorité de 80 députés. Certes, Michel Barnier n’a pas remarqué l’importance de ce point.

Sous la pression de Boris Johnson, l’UE annule le backstop en Irlande du Nord dans l’accord de retrait avec l’Union européenne.

Donc, un Brexit sans accord avec l’Union européenne semble très probable à cette heure.

Les écarts entre Michel Barnier et Boris Johnson

Pour information, voici les différents points de divergence entre Londres et Bruxelles à ce jour :

L’accès automatique aux eaux britanniques pour les pêcheurs de l’UE,
Le respect des lois de l’Union européenne,
L’adhésion par Londres aux différentes normes de Bruxelles,
La libre circulation des personnes,
Les services financiers,
L’utilisation de la Cour européenne de Justice pour régler les litiges éventuels,
La signature de la convention européenne des droits de l’homme…

Or, les exemples en la matière sont nombreux. Donc, la conclusion d’un accord de libre-échange entre Londres et Bruxelles s’avère compliquée.

À ce titre, la rédaction s’attend à un Brexit sans accord avec l’Union européenne ou un accord commercial à minima sur secteurs secteurs essentiels.

En plus, le mot Brexit apparaît dans le CV des consultants.

Les délais pour conclure un accord commercial

De son côté, le locataire du 10 Downing Street met la pression sur Michel Barnier grâce à sa majorité à Westminster.

D’un côté, Boris Johnson exige un accord au 31 décembre 2020. D’un autre côté, le Premier Ministre britannique prendre position à fin juin 2020.

Si un accord commercial entre les deux parties semble impossible au 30 juin, l’équipe britannique quittera les pourparlers.

Donc, cela sera un Hard Brexit entre le UK et l’UE. La rédaction ne rêve que de cela.

Préparation à un Brexit sans accord avec l’UE

Boris Johnson et le No Deal

Avec l’intransigeance de Bruxelles, Boris Johnson met le Royaume-Uni sur le pied de guerre dans la préparation d’un No Deal.

En effet, il y a un Ministère du Brexit sans accord avec l’Union européenne. Il s’agit de Monsieur No Deal, dont le nom est Michael Gove.

C’est pourquoi Londres reste une ville si attractive et compétitive pour les entreprises.

Les nouveaux partenaires commerciaux du Royaume-Uni

Au premier chef, la Grande Bretagne a déjà signé des accords pour assurer la continuité des échanges jusqu’à la conclusion d’un nouvel accord.

Ceci est fait avec plus de 40 pays, qui représentent 70% des importations du Royaume-Uni. Donc, combler le différentiel sera comblé soit avec des nouveaux partenaires ou l’UE.

Dans un même temps, la Grande Bretagne négocie déjà avec les USA pour conclure un accord de libre échange dans tous les secteurs d’activités.

La finance de l’Union européenne

Pour sa part, les services financiers représentent un gros morceau pour la City de Londres. Michel Barnier pourrait bloquer partiellement ce secteur.

Ceci reste peu probable, car l’Union européenne a besoin de la seconde place financière au monde. Bienvenue à Londres !

Par ailleurs, personne n’indique que les bourses du continent sont hébergées à Londres depuis 2010. De plus, le Royaume-Uni détient la dette souveraine des pays-membres.

En clair, le Royaume-Uni et les USA détiennent la dette de la France, de l’Allemagne et d’autres pays de l’UE.

De plus, la place financière de Londres s’avère le plus gros marché mondial des devises. Pour faire simple, changer des euros en dollars américains passent par la City.

Voici les avantages d’un Hard Brexit pour la Grande Bretagne.

Guerre froide UK et UE

De toute façon, le risque d’une guerre froide entre les deux parties est très élevé. Avec sa majorité, Boris Johnson ne pliera pas.

En effet, la pression du public britannique sur le Premier Ministre est énorme et elle ne cessera pas avant la conclusion finale.

La Grande Bretagne n’a ni d’amis, ni d’ennemis. Elle n’a que des intérêts à défendre.

Brexit dur et Boris Johnson

Risques d’un Brexit sans accord avec l’Union européenne

À dire vrai, Michel Barnier n’a pas devant lui Theresa May. À l’inverse, Boris Johnson est une tête dure qui parle français et a vécu à Bruxelles durant 10 ans.

Alors que l’Union européenne demande à Londres de respecter son indépendance, Michel Barnier n’hésite pas à vouloir garder le contrôle de la City de Londres.

En plus, Barnier veut une convergence fiscale, légale, financière et économique afin de garder la main sur la compétitivité du Royaume-Uni.

Tout cela est hors de question. Boris Johnson déclare : « La souveraineté du Royaume-Uni restera entière et ne fait même pas partie de cette négociation ».

Avec un Parlement acquis à sa cause, Boris Johnson imposera sa vision des choses ou quittera les réunions de travail fin juin 2020.

Espérons que Bruxelles va modifier son attitude, sinon les exportateurs de l’Union européenne vont souffrir, ainsi que les banques de l’Union européenne.

Au même titre, l’accès de l’Union à la place financière de Londres sera coupée avec effet immédiat. Adieu Wall Street et emprunts sur les places étrangères !

Ce que désire Boris Johnson

Tout ce que demande le Premier ministre britannique est la signature d’un accord de libre échange entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.

Sans changement de position de Bruxelles, on se dirige tout droit vers un Brexit dur dès le 31 décembre 2020.

Depuis 2016, les négociations du Brexit montrent des incertitudes pour les entreprises des deux côtés de la Manche.

Boris Johnson veut arrêter cela, car la croissance du pays en dépend. Sauf changement, la sortie définitive de l’Union européenne sera dès le 31 décembre 2020.

Que se passera t’il avec un Brexit sans accord avec l’Union ?

À cette date, les éléments suivants s’appliqueront du jour au lendemain :

Le Royaume-Uni sortira de l’UE avec un Brexit dur,
La libre circulation des personnes et des marchandises cessera,
Les 4m. de migrants de l’UE auront le droit de rester, à condition d’arriver avant le 31/12,
Les personnes à destination de Londres devront obtenir un visa d’immigration,
La Grande Bretagne aura la possibilité de signer des accords commerciaux avec des pays-tiers
Un accord de libre-échange entre Londres et Bruxelles serait peut-être négocié un jour.

En conséquence, la Livre Sterling baissera et boostera les exportations, investissements étrangers en Grande Bretagne et le tourisme entre autres.

We in this Government will work flat out to give this country the leadership it deserves. That work begins now pic.twitter.com/Nqd8SdBDAR

— Boris Johnson (@BorisJohnson) July 24, 2019

Brexit : UK, UE et Irlande

Union Douanière et Marché Unique

Alors que Londres quittera le Marché Unique, l’Union douanière et toutes les institutions de Bruxelles,

A la suite des épisodes sanglants en Irlande, le Royaume-Uni signa « les accords de paix du Vendredi Saint » en 1998.

En effet, la République d’Irlande et l’Irlande du Nord n’ont aucune frontière depuis 1925. Les 2 parties ne veulent pas instaurer une frontière physique.

Cependant, le contrôle des marchandises en partance pour l’Irlande se fera par le biais des nouvelles technologies au large.

Par conséquent, des contrôles douaniers auront lieu en mer d’Irlande entre Grande-Bretagne et Irlande du Nord.

Toutefois, le Gouvernement britannique souhaite intégrer ceci au sein d’un accord de libre échange avec l’Union européenne.

De fait, on utilisera les nouvelles technologies pour ces contrôles.

Cour européenne de Justice

Dans le cadre du futur accord commercial avec l’UE, la Grande Bretagne refuse d’adhérer à la Cour Européenne de Justice.

Par conséquent, il faudra mettre sur pied une Cour totalement indépendante pour les différends entre l’UE et le UK. Ceci est une exigence de Londres et reste non-négociable.

Avec un Brexit sans accord avec l’Union européenne, les contrôles douaniers et les règles de l’OMC entreront en vigueur à la fin de la période de transition.

De toute évidence et dès le 1er janvier 2021, l’administration de Boris Johnson pourra annuler / amender ou changer toutes les lois de l’Union européenne.

Souveraineté légale, économique et fiscale au programme !

Brexit : Une erreur ?

Conséquences du Brexit sans accord avec l’Union européenne

En écoutant les médias français, le Royaume-Uni a commis une faute irréparable avec le vote en faveur de sa sortie de l’Union Européenne.

Selon les politiques, la Grande Bretagne va s’en mordre les doigts. Or, les fondamentaux de l’économie britannique sont excellents.

Même que le Royaume-Uni a une meilleure croissance que la France pour 2019. Selon les experts du FMI, l’année 2020 sera encore meilleure.

Quid des entrepreneurs et d’un Brexit sans accord avec l’Union ?

Cependant, les entrepreneurs et fondateurs de start-ups ne font pas dans le détail. En effet, Londres est le pont entre les USA et l’Union Européenne.

Pour eux, la capitale britannique Londres reste l’endroit idéal pour bénéficier d’un environnement favorable et souple.

Un lieu de rencontre incontournable entre investisseurs et dirigeants d’entreprises !

Londres, Eldorado des entreprises !

Élu meilleur pays au monde pour les entreprises en 2018 et encore en 2019, le magazine Forbes met le Royaume-Uni sur la première marche du podium mondial.

Pour sa part, la France ne prend que la 21ème à cause de sa lourdeur et complexité administrative et de sa forte fiscalité.

Donc, ce classement renforce l’optimisme des britanniques et dirigeants d’entreprises à Londres, pas à Paris.

Même que l’activité économique des TPE et PME du Royaume est au plus haut depuis 2 ans – selon l’agence Reuters.