Croissance économique du Royaume-Uni 2021 : 7,5%
Croissance économique du Royaume-Uni 2021
Analyse de l’économie britannique
Malgré Covid-19 et Brexit, récession ?
Cette page aborde la croissance économique du Royaume-Uni en 2021. Avec le Coronavirus et le Brexit, un décryptage en Angleterre.
Depuis l’arrivée de Boris Johnson, la situation a bien changé et s’éclaircit en Grande Bretagne. Avec des prévisions économiques catastrophiques depuis 2016, l’économie britannique défie tous les pronostics et surprend son monde.
En cette décennie, tous les pays vont connaitre des rebonds économiques et des ralentissements de l’activité. C’est obligé !
Malgré tout, le chômage au Royaume-Uni à 4% fait mieux que la Zone Euro, la France et l’Allemagne.
Sommaire
- Une économie britannique attractive et dynamique
- Des résultats économiques UK meilleurs que la France : moins de chômage et dette
- L’économie du Royaume-Uni après le Brexit
- Un virage économique à 360° depuis 2016
- Réformes et prévisions économiques en Angleterre : 2020 à 2025
- Parlez avec un expert de l’économie de la Grande Bretagne
Croissance économique du Royaume-Uni
Une économie dynamique et attractive
En dépit des tensions habituelles entre Londres et Bruxelles, la conjoncture économique s’accroche en Angleterre.
Depuis 2016, la croissance économique du Royaume-Uni tient la route. En effet, le pays dispose de très bons fondamentaux.
Donc, on pouvait se douter que 2019 allait être une année catastrophique pour la croissance britannique. Mais, il n’en est rien.
Croissance économique UK
En novembre 2021, l’économie britannique a retrouvé un niveau supérieur à celui d’avant la pandémie, l’activité ayant repris avant que la variante omicron ne frappe.
Selon l’ONS, le PIB a augmenté de 0,9% en novembre, ce qui signifie qu’il se situe désormais à 0,7 % au-dessus de son pic d’avant la crise sanitaire.
CONSÉQUENCES
La croissance économique du Royaume-Uni en 2021devrait être légèrement inférieure à 7½%, soit 1% de plus que ce qui était prévu dans le budget d’octobre et 3 % de plus que le consensus du début de l’année dernière.
En décembre 2020, l’OCDE prévoyait que le Royaume-Uni connaîtrait une « croissance de 4,2% » en 2021, et qu’il serait devancé par la France et l’Italie.
Cela est la plus grave erreur matière de prévisions économiques du G7.
COMMENT ET POURQUOI ?
Ainsi, l’OCDE propulse le Royaume-Uni en tête du classement des pays du G7 pour la croissance, rapporte le quotidien City A.M.
Donc, la Grande Bretagne s’en sort relativement bien malgré les circonstances. La raison de cette combativité ?
Le secteur britannique des services, du numérique et de la finance, qui se veut être plus que jamais dynamique et innovant.
Quid de 2022 ?
Le Royaume-Uni conservera sa couronne en 2022 en tant qu’économie à la croissance la plus rapide parmi les puissances du G7, avec une croissance de 4,2% en 2022.
Ce taux de croissance élevé s’explique par un cadre législatif souple. On est revenu au niveau d’avant crise sanitaire et on a pris le leadership économique du G7.
Cliquez sur l’image pour obtenir le rapport de l’OCDE
Prévisions économiques UK
La conjoncture au crible
Malgré la pandémie et le Brexit, tout laissait à présager le pire pour la croissance économique de la Grande-Bretagne.
Toutefois, les anticipations sont bonnes selon STATISTA – équivalent de l’INSEE en France. « Une économie britannique avec des fondamentaux excellents », indique la Banque d’Angleterre.
Même la rédaction est surprise avec tous les chocs encaissés depuis 2016. Par exemple, la Livre Sterling est toujours plus forte que l’Euro.
En toute sincérité, nous nous attendions à la parité entre les deux devises. Même pas !
Résultat meilleur que la France et l’Allemagne ?
Avec le Coronavirus, comparer la croissance économique du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne ne sert pas à grand chose.
Désormais hors de l’Union européenne, le Premier Ministre déroule de nouveaux modèles économiques pour cette décennie 2030.
Avec les services, la finance et le digital, il mise sur la simplification administrative et la dérégulation – au grand désespoir de Bruxelles :
- Une main d’œuvre qualifiée
- Des hauts salaires
- Une fiscalité attractive
Le modèle des partisans du Brexit
En clair, le Royaume-Uni déroule le tapis rouge pour attirer les entrepreneurs étrangers, start-ups et sièges mondiaux.
D’autre part, l’objectif est de tout miser sur les exportations de services, la finance et les innovations vers l’Asie, l’Inde, le Canada et les USA – sans oublier l’UE de toute évidence.
L’après Brexit : Singapour sur Tamise !
Un modèle économique tourné vers les services, le digital et la finance
Au fil des années, la Grande-Bretagne peut désormais s’atteler à un rééquilibrage de son économie vers les pays à forte croissance.
Donc, le Gouvernement œuvre pour une croissance qui se fortifiera à moyen et long terme avec l’accord commercial de l’Union européenne, le partenariat Transpacifique et la zone CANZUK.
Dès 2022, Boris Johnson met l’accent en priorité de développer le commerce numérique, les services et la finance.
Commerce mondial des services sans aucune barrière et/ou TVA !
À la pointe sur ce sujet, le Royaume-Uni a déjà conclu plus de 100 accords commerciaux sur ces sujets précis. l’Union européenne seulement 12 !
Si vous êtes dans les services, l’innovation, le numérique ou la finance, le Q.G. de la réussite de trouve en Angleterre.
Déjà numéro 2 mondial, Londres doit devenir le leader du numérique dans le commerce mondial.
Un pari osé face à San Francisco pour 2030 !
L’ambition clairement affichée est d’être un incontournable dans les échanges commerciaux réalisés depuis un ordinateur ou un smartphone.
Pas étonnant de voir autant de licornes basées sur le territoire britannique ! En effet, le Royaume-Uni a plus de licornes que la France, l’Allemagne et les Pays-Bas combinés.
Aujourd’hui, la règle est simple : avoir un savoir faire dans les services et l’innovation, se faire financer par les investisseurs à Londres ou rater le train de l’avenir !
Le Brexit est un vrai enjeu alliant géopolitique, commerce international, influence et économie.
I’m in #NorthernIreland launching our Board of Trade report on digital trade.
Huge opportunities for UK businesses as we build a network of next-generation trade deals that:
💻Push new frontiers
📈Cut barriers
💼Boost jobs & growth @BrandonLewis https://t.co/8jK143yFWs— Anne-Marie Trevelyan (@annietrev) November 26, 2021
Union européenne vs Royaume-Uni
Faire de Londres un Singapour de la Tamise au bord du continent européen reste l’objectif. C’est une échéance à 5 ans.
Le Gouvernement britannique confirme que la divergence est au menu pour cette décennie 2030. Ces atouts sont le dynamisme, les ports offshore et la souplesse.
Une croissance économique du Royaume-Uni bien orientée
Derrière les résultats encourageant de 2019, il ne faut pas oublier la volatilité de l’évolution du PIB de la Grande-Bretagne en 2020. Faute au virus !
En 2021, la Banque d’Angleterre table sur une croissance du PIB de 7,5%, contre 6% prévu auparavant. Malgré tout, la Banque d’Angleterre reste optimiste.
En raison du succès de la campagne de vaccination (une des meilleures au monde), la Banque d’Angleterre attend désormais la construction des ports offshore pour booster la croissance.
Lancement entre 2022 et 2024 !
Snapshot of interesting 2021 GDP growth forecasts from the OECD:
🇮🇳 India +9.4%
🇹🇷 Turkey +9.0%
🇨🇳 China +8.1%
🇦🇷 Argentina +8.0%
🇬🇧 UK +6.9% ⬅️
🇪🇺 France +6.8%
🇪🇺 Italy +6.3%
🇲🇽 Mexico +5.9%
🇺🇸 US +5.6%
🇿🇦 South Africa +5.2%
🇧🇷 Brazil +5.0%
🇪🇺 Spain +4.5%
🇪🇺 Germany +2.9%— Robert Kimbell (@Rob_Kimbell) December 1, 2021
Croissance économique du Royaume-Uni 2021
Influence de la Grande Bretagne dans le monde
Lors du vote en faveur de la sortie du Royaume-Uni de l’Union, les prédictions économiques et financières des « soi-disant experts » envisageaient la récession.
De plus, ces derniers annonçaient la perte d’influence de la Grande Bretagne dans le monde, dès le 24 juin 2016.
Ces derniers affirmèrent haut et fort sur les réseaux sociaux, que la croissance économique du Royaume-Uni hors de l’Union européenne était finie.
On attend toujours.
Un pays eurosceptique, multicuturel et ancré à droite
Comme lors du rejet de la Monnaie Unique par les britanniques, la Grande Bretagne était censée connaître un avenir fait de crise et récession.
À l’inverse, la Perfide Albion connaît la croissance depuis 2000. Ainsi, le Royaume-Uni caracole en tête des pays les plus dynamiques, au même titre que l’Allemagne.
Pour les britanniques, le Brexit représente une réelle opportunité, et non un problème à mitiger. Alors, envie de s’installer à Londres ou d’implanter son entreprise ?
Depuis le référendum de 2016
En conséquence, Londres affiche une croissance régulière et un taux de productivité élevé.
Même que Paris est devenue la banlieue du Grand Londres depuis les JO de 2012. Avec une dette bien moins élevée que la France, le Royaume-Uni fait les réformes profondes.
Pendant ce temps, la France reste pays le moins compétitif de l’OCDE. Par ailleurs, l’hexagone est le pays avec la plus forte pression fiscale en Europe.
Dans un climat social tendu, les investisseurs étrangers ne sont guère attirés par l’hexagone.
Booster la croissance économique du Royaume-Uni
Les réformes depuis 1979 à 2021
Depuis 1980, le Royaume-Uni fait des réformes pour simplifier l’environnement des entreprises et rendre lisible le droit des sociétés et du travail.
De fait, le chômage britannique atteint moins de 3% à Londres et 4% en Angleterre. Pendant ce temps, Paris affiche un taux de chômage plus élevé.
Le Royaume-Uni a l’impôt sur les sociétés le plus bas des pays du G 20. Cela attire les entrepreneurs et les investisseurs.
France entrepreneuriale en panne ?
En clair, l’écosystème en France semblent détruit. Avec l’absence de réformes profondes, le mal est durable.
- Un cadre peu propice aux affaires,
- Une pression fiscale élevée,
- Une dette publique au-dessus de 125%,
- Un train de vie de l’état toujours croissant,
- Des segments entiers de nos industries à la traîne, dont le numérique et la finance !
En effet, les rouages économiques et le monde des affaires en France sont en panne. « La France est intoxiquée… » indique Pascal Lamy.
Royaume-Uni : Dynamisme et attractivité
Après l’Union européenne, la zone Indo-Pacifique et l’Anglophère (Canada, USA, Australie, Nouvelle- Zélande) sont les priorités nationales.
Donc, la Banque Mondiale place la Grande Bretagne à la 8ème place sur 161 pays pour créer une société et développer ses activités économiques.
Reste à réussir le virage du Brexit sur les 10 ou 15 prochaines années, dont les piliers sont les exportations de services vers des pays à forte croissance (Asie, Inde, Anglosphère…).
Les fondamentaux sont meilleurs que ceux de la France. Cela est le résultat des réformes faites depuis 40 ans.
Prévisions : Croissance économique du Royaume-Uni 2021 à 2025
Seules les réformes profondes et courageuses seront la solution pour redonner confiance aux investisseurs étrangers, entreprises et startups.
Statista prévoit déjà que le Royaume-Uni aura une croissance économique plus élevée que l’Allemagne d’ici à 2030.
Donc, à suivre de près !
Croissance économique du Royaume-Uni
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