Les émeutes mettent à mal la crédibilité de la France

Quelle image à l’international ?

Les investisseurs étrangers vont fuir…

Les émeutes mettent à mal la crédibilité de la France sur le plan économique et international. Que vont penser les investisseurs étrangers avec les multiples conflits sociaux ? En effet, l‘image de la France à l’international en prend un coup dans la tête. La situation n’était déjà pas brillante avant.

Comme depuis 25 ans, #InvestinGreat reste la carte sûre pour les investisseurs étrangers. C’est au Royaume-Uni que ces derniers investissent le plus en valeur. De plus, le nombre de nouveaux emplois atteint la barre des 80.000 en 2022.

Par ailleurs, les émeutes mettent à mal la crédibilité économique de la France. L’administration du canard boiteux d’Emmanuel ne peut plus dépenser pour se mettre à l’abri.

Les émeutes mettent à mal la crédibilité de la France

Le constat

Des milliers de personnes ont été arrêtées. On estime à 6.000 à 12.000 le nombre de voitures brûlées ou détruites. Et d’innombrables magasins ont été pillés ou détruits.

Mais même si l’ordre est partiellement rétabli en France, les troubles civils ne feront certainement qu’empirer dans un pays qui croule sous les dettes.

Et cette fois, le président Macron ne pourra pas acheter les banlieues avec une nouvelle série de dépenses supplémentaires.

Une chose est sure !

Les émeutes ne mettront pas la France en faillite, mais elles avanceront l’heure des comptes.

En effet, Ii reste à voir si les pires émeutes que la France ait connues depuis 2005 se sont calmées, ou si la violence reprendra d’ici le 14 juillet.

À cette heure, une chose est sûre. C’est que les bombes à essence et les bombes Molotov sont détruites.

Or, les bombes à essence et les cocktails Molotov auront infligé d’énormes dégâts à l’économie française.

Au plus fort des violences, 1.000 à 2.000 voitures étaient incendiées en 24 h., selon les données du ministère de l’intérieur.

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La France n’est pas épargnée depuis 2019

Les émeutes mettent à mal la crédibilité de la France

Les estimations

Selon les premières estimations des assureurs, les dégâts pourraient s’élever à 1 milliard d’euros au minimum. Mais, bien entendu, la facture globale sera bien plus élevée.

En effet, Les magasins ont été fermés au cours du week-end, même le long des Champs Élysées. Les couvre-feux nocturnes et les restrictions de circulation nuisent à la restauration.

Tourisme : C’est un business !

Et dans de nombreux pays, dont le Royaume-Uni et les USA, les gouvernements émettent des avertissements aux voyageurs, décourageant ainsi les visiteurs.

Ainsi, la période estivale va connaître une chute pendant la période estivale généralement chargée. Cette situation n’est pas anodine.

En effet, la France est la première destination touristique au monde et les voyages y représentent 10% du PIB national.

Donc, le coût total des troubles actuels dépassera celui de la réparation de quelques vitrines. Et le moment ne pouvait pas être plus mal choisi.

Que se passera t-il le 14 juillet ?

Les émeutes mettent à mal la crédibilité de la France

En plus de dépenses à venir ?

Dans le passé, les gouvernements français ont racheté les épisodes de violence civile en augmentant les dépenses publiques.

Après trois semaines d’émeutes en 2005, Nicolas Sarkozy promettait un “plan Marshall” pour les banlieues, pour améliorer les logements et les transports.

Après les manifestations des Gilets jaunes en 2019, Macron réduit les taxes sur les carburants et augmenté les prestations sociales afin de racheter les protestataires.

Dans les jours à venir, nous pouvons peut-être nous attendre à des promesses de dépenses importantes pour “résoudre” la crise.

Personne n’y croit plus vraiment !

Or, la dette publique de la France se creuse encore et dépassent les 3.000 milliards d’euros au premier trimestre (Insee ce vendredi 30 juin).

Pour la première fois, la dette de la France dépasse le seuil symbolique des 3.000 milliards d’euros au premier trimestre.

De fait, cela correspondent à 112,5% du produit intérieur brut (PIB), contre 111,8% à la fin décembre 2022.

Qu’en sera t’il des chiffres à la fin de l’année ?

Une dette abyssale

En réalité, le problème est simple. Pour 2023 et au-delà, la France ne peut pas se sortir de ce désastre par la dépense publique.

Depuis 10 ans, les finances du pays se détériorent considérablement. Si le Royaume-Uni et l’Allemagne sont en difficulté, la situation de la France est encore bien pire.

Son ratio dette totale/PIB risque d’atteindre 125% du PIB fin de l’année, contre 100% au Royaume-Uni et 67% en Allemagne.

De plus, ce ratio va continuer à augmenter jusqu’à la fin de la décennie. Le déficit budgétaire atteindra 4,7% du PIB cette année.

Même si l’économie se remet de la pandémie en 2024 et le déficit devrait atteindre 4,4% du PIB fin 2024.

Conséquences sur la note souveraine de la France

En effet, la note de crédit de Standard & Poor’s pour la France est de AA avec des perspectives négatives.

Par contre, la dernière note de Moody’s pour la France était Aa2 avec des perspectives aussi négatives. La dernière notation de Fitch pour la France était AA- avec des perspectives stables.

En général, les fonds souverains, les fonds de pension et d’autres investisseurs utilisent la notation de crédit pour évaluer la solvabilité de la France, ce qui a un impact sur les coûts d’emprunt du pays.

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