Détermination du négociateur britannique : Brexit

Détermination du négociateur britannique

Souveraineté et Brexit

Le Royaume Uni ne sera pas « un État vassal » de l’Union européenne

La détermination du négociateur britannique reste sans ambiguïté. Il sera intraitable sur ses positions et exige de l’Union européenne de prendre en compte la souveraineté entière du Royaume-Uni.

David Frost, le négociateur britannique, reste sur ses positions et promet que le Royaume-Uni ne dépendra jamais de l’Union Européenne.

Les deux parties doivent trouver un accord commun pour établir leur nouvelle relation post-Brexit, mais si aucune entente est étable, M. Frost a confirmé que le Royaume-Uni était prêt à un Brexit sans accord.

David Frost et le Brexit

La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne

La sortie du Royaume-Uni s’est effectuée le 31 janvier 2020 suite à un référendum réalisé en 2016, soit quatre ans auparavant.

Or, cette sortie de l’Union européenne met fin à une union âgée de presque cinquante ans.

L’établissement des relations post-Brexit

Les deux camps doivent trouver un accord avant fin octobre au pire. Sinon, de nouvelles règles viendront se mettre en place dès le 31 décembre 2020 .

Donc, cette date sonnera la fin des négociations. De plus, la période de transition s’arrête au 31 décembre 2020.

Durant cette année, le Royaume-Uni fût contraint de suivre la réglementation européenne; ce qui est toujours le cas aujourd’hui.

Zoom sur la détermination du négociateur britannique

Dans le cas où accord commercial résulte des pourparlers, les nouveaux textes devront être validés par les États-membres et par le Parlement européen.

Cependant les débats stagnent, car les deux parties ont des avis divergents sur beaucoup de points.

Que se passe-t-il après le 31 décembre ?

Si le Royaume-Uni et l’UE ne se mettent pas d’accord, cela aboutira à un no deal et à plusieurs restrictions.

Les deux partenaires devront subir des droits de douanes élevés et des contrôles poussées, selon les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

Cependant, cette idée ne semble pas effrayer le Premier Ministre britannique et ses ministres d’après M. Frost.

En effet, le négociateur britannique explique que « Si nous parvenons à un accord qui régule le commerce comme celui que nous avons avec le Canada, parfait. Si nous n’y arrivons pas, ce sera comme avec l’Australie, et nous sommes totalement prêts pour cela ».

Par ailleurs, le futur du Royaume-Uni est avec l’anglosphère et le CANZUK.

Quid de la détermination du négociateur britannique ? Du bluff ?

David Frost reste et restera droit dans ses bottes

En effet, le négociateur britannique affirme que son pays ne fera « aucune concession sur le principe fondamental d’avoir le contrôle sur ses propres lois ».

Il poursuit : « Nous n’allons pas accepter des clauses qui leur donneraient le contrôle sur notre monnaie, ou sur notre façon d’organiser les choses ici au Royaume-Uni, et ça ne devrait pas être sujet à polémique ».

Royaume-Uni vs Union européenne

Ses idées s’explique par le fait qu’il ne veut pas que le Royaume-Uni deviennent un « État vassal » de l’Union Européenne, proclame-t-il samedi 5 septembre auprès du Mail on Sunday.

« C’est ce que signifie être un pays indépendant, c’est ce pourquoi le peuple britannique a voté et c’est ce qui se produira à la fin de l’année, quoi qu’il arrive » cite M. Frost, ce qui justifierait ses choix.

BREAKING: Boris Johnson’s controversial bid to override parts of the Brexit deal has cleared a major hurdle in parliament.

MPs voted for the proposed legislation by 340 to 263 – a majority of 77.

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— SkyNews (@SkyNews) September 14, 2020