Relations Union européenne et Royaume-Uni

Brexit
Relations Union européenne et Royaume-Uni
Le futur des relations commerciales
Quelle sera la nature des relations Union européenne et Royaume-Uni ? Qui est le réel responsable des échecs des négociations entre le Royaume-Uni et l’UE ? Entre les deux camps, certaines valeurs fondamentales comme la courtoisie, l’égalité et la démocratie semblent loin. Comment maintenir des échanges dans ces conditions ? Zoom sur le déroulé du Brexit !
Un gouvernement irlandais montré du doigt
Dans le dossier du Brexit, le premier ministre irlandais, M. Varadakar, est largement critiqué pour déclarer, qu’une sortie sans accord ne pouvait être acceptée à son niveau.
Or, l’Irlande est considérée comme responsable des tensions entre les relations Union européenne et Royaume-Uni, car son cas a donné lieu à des réactions regrettables.
À dire vrai, Varadakar ne souhaite qu’unifier les deux Irlande à tout prix. Ce dernier joue avec le feu, car il sera le premier à en payer les conséquences.
Le partenaire commercial numéro 1 de l’Irlande reste le Royaume-Uni depuis des décennies.
Relations Union européenne et Royaume-Uni
Or, les principes d’égalité souveraine et de la réciprocité ont notamment été oubliés dans ce dossier. Ils sont la base de tout traité.
Par ailleurs, l’égalité souveraine rappelle que tout état possède les mêmes droits qu’un autre sur le plan international.
La nature des échanges
De fait, les institutions européennes ne peuvent supplanter les décisions sur les institutions du pays concerné.
De son côté, la réciprocité exige que les droits et obligations sont égaux entre deux pays lorsqu’une décision internationale doit avoir lieu.
Un état ne peut donc obliger un autre à agir contre ses propres intérêts.
Traité international UK / UE
Dans toute affaire internationale, ces principes doivent être respectés à la règle. Même en cas d’échec des négociations, ils ne doivent jamais être oubliés par l’une ou l’autre partie.
S’ils ne sont pas suivis, la loi du plus fort règne et ce mode de fonctionnement ne peut être accepté.
En ce qui concerne l’Irlande, ces principes ont clairement été bafoués puisque les annexes 5 et 8 regroupent 90 pages de lois que l’UE souhaite imposer à l’Irlande du Nord – donc au UK.
Une Union européenne qui fixe ses propres lois
En réalité, le problème est encore plus important qu’il n’y paraît puisque l’article 2 de l’annexe 2 impose, que le Royaume-Uni conserve l’Union douanière.
Mais, les principes de réciprocité et d’égalité souveraine sont complètement oubliés par Bruxelles. C’est pourquoi le Parlement britannique refuse le deal de Theresa May depuis le début.
Réciprocité
Pour se protéger, l’Union européenne indique que des consultations pourront avoir lieu par la suite, sans aucune garantie pour Londres.
De plus, le Royaume-Uni n’aura même pas la possibilité de donner son avis. Les réactions démontrent, que l’UE manque de démocratie sur cet accord.
Si les accords laissent croire à une certaine réciprocité, le moindre point est chapeauté par l’Union européenne puisqu’elle seule peut indiquer si le pays britannique sera en conformité avec les exigences.
Backstop ou violation des principes internationaux
Ainsi, il est plus facile de comprendre pourquoi le Royaume-Uni s’oppose au backstop irlandais. Ce dernier bafoue largement les règles d’égalité souveraine et de réciprocité.
Si le backstop est déjà un problème en soi, ces principes internationaux sont largement violés, en ce qui concerne le Royaume-Uni.
De plus, la libre circulation entre les deux Irlande datent d’un accord entre Londres, Dublin et Belfast en 1924.
L’UE n’existait même pas.
Une semaine importante au Parlement
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Donc, les députés pro UE vont tenter de forcer une nouvelle loi pour forcer Boris Johnson à demander une extension de 90 jours.
Or, le PM britannique a déclaré ce soir qu’il ne demandera jamais ceci à l’Union européenne. Donc, quelles sont les possibilités ?
- Élection le 14 octobre, qui donne Boris vainqueur dans les sondages
- Le Gouvernement refuse de respecter la Loi sur le principe de la victoire du Leave en 2016
En fait, les chances du No Deal Brexit sont à 90%. En plus, Boris Johnson a 90% de se succéder à lui-même.
🚨🚨 Snap general election 🚨🚨
Senior Johnson government official confirms if MPs take control of the Commons order paper tomorrow to stop a no deal Brexit, the government will put forward a motion to dissolve parliament for a snap general election on October 14.
Here we go!
— Sebastian Payne (@SebastianEPayne) September 2, 2019
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Donc, un accord commercial entre les USA et le Royaume-Uni
Voici le dernier sondage sur une élection générale :
UK, Deltapoll poll:
CON-ECR: 35% (+5)
LAB-S&D: 24% (-1)
LDEM-RE: 18%
BREXIT-NI: 14%+/- 25-27 July 2019
Fieldwork: 29-31 August 2019
Sample size: 2,028 pic.twitter.com/p7c2jjGhEV— Europe Elects (@EuropeElects) August 31, 2019