Prospectus pour préparer le Brexit sans accord

Prospectus pour préparer le Brexit sans accord

Unions européenne

Prospectus pour préparer le Brexit sans accord

Une campagne d’information et de sensibilisation

À 88 jours jours de la sortie du Royaume-Uni de l’UE, un prospectus pour préparer le Brexit sans accord sera envoyé à tous les britanniques. En fait, il s’agit de la plus grosse campagne d’information depuis la seconde guerre mondiale. De quoi s’agit-il ?

Afin de sensibiliser la population britannique, un prospectus pour préparer le Brexit sans accord est en cours de préparation. Ce dernier informera les britanniques sur la sortie de l’UE.

Fraîchement nommé par Boris Johnson, le nouveau ministre des finances Sajid David a annoncé une mesure étonnante en date du 28 juillet.

En fait, ce dernier débloquera un budget spécifique de plusieurs milliards de Livres Sterling pour préparer un Brexit sans accord.

Personne ne croît que l’Union européenne ne changera sa position à la faveur de son idéologie politique – et non des effets économies sur le Continent.

Prospectus pour préparer le Brexit sans accord

Prospectus pour préparer le Brexit sans accord

Une campagne d’information indispensable

Pour commencer, le nouveau gouvernement juge utile d’élaborer une campagne d’information auprès des britanniques sur les faits.

En conséquence, ils recevront prochainement un prospectus qui explique clairement comment se préparer à un Brexit sans accord.

Selon The Sun, ce sont 27 millions de ménages vont recevoir ce courrier. Ce tract transmet notamment des conseils sur la marche à suivre devant cette perspective.

Or, l’objectif est d’éviter la panique ou des comportements dangereux comme le stockage de médicaments et de nourriture chez soi totalement inutiles.

Aucun magasin ne sera en rupture de stock, pas plus qu’à l’habitude !

La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, enfin !

Se voulant rassurant, le Daily Mail ajoute que les faits démontrent que le «no deal » ne représente pas un danger pour la population. Il invite donc à garder son calme.

Pour communiquer ce message sur tous les médias, le gouvernement prévoit de diffuser ce message sur des affiches, des messages télévisés, la radio et même des publicités sur internet.

À ce titre, un site web est en cours de construction, pour que les britanniques puisse trouver des informations afin de compléter le prospectus pour préparer le Brexit sans accord.

En clair, le Royaume-Uni saura faire face, s’adapter et rebondir. Rien de surprenant au pays de la libre entreprise et de la finance !

 

 

En dépit du Brexit et des incertitudes

Depuis 2016, Londres réussit le défi de préserver son attractivité économique pour les entrepreneurs et talents étrangers – dont les Français.

Cédant une seule place depuis 2016, la City pointe au quatrième rang. Les entreprises de l’hexagone continuent à se développer et s’implanter au Royaume-Uni.

Moins sensibles que les grandes entreprises aux aléas entourant la sortie du pays de l’Union européenne, les start-up, PME et ETI françaises continuent à s’implanter à un bon rythme sur ce marché mature friand de produits et services français.

De plus, la baisse de la livre sterling engendre des opportunités d’acquisition. Les créations de filiales française ont toutefois ralenti depuis juillet 2019.

Selon l’étude, il s’agit de reports vers la fin d’année et non d’annulations.

Quitter la France !

Par contre, les expatriations des entrepreneurs au Royaume-Uni montent en flèche. Nous anticipons cette tendance jusque la date du 31 octobre 2019.

Après la sortie de la Grande Bretagne, tout sera encore mieux. En effet, les mesures fiscales annoncées feront, de Londres, le paradis des entreprises et des start-ups au monde.

Un Singapour sur la Tamise aux portes du continent européenne ! Macron appréciera.

 

 

Retour au prospectus pour préparer le Brexit

Plus de 100 millions d’euros nécessaires

En effet, Sajid Javid annonce que cette opération serait la campagne d’information publique la plus importante que le pays ait connu.

L’objectif est que tout le pays soit prêt pour cette sortie de l’Union européenne. Or, le gouvernement décide de mettre fin à l’affaire du Brexit, avec ou sans accord.

Pour autant, il ne concevait pas cette étape sans accompagner la population. Donc, la préparation de ce « no deal » coûtera donc la somme astronomique de £ 100 millions.

Mais, cette campagne semble la première étape, puisqu’un budget total de plusieurs dizaines de milliards de livres sterling sont prêts pour un Brexit sans accord.

Bien plus qu’un prospectus pour préparer le Brexit

Par ailleurs, le Telegraph souligne que cette campagne arrive en tête des plus importantes. Elle devance celle de 1948, qui portait sur le NHS, le service de santé publique britannique.

Cette campagne sur le Brexit « no deal » surpasse également les mesures prises en 1986 portant sur la prévention contre le sida.

De fait, le Royaume-Uni vit un autre moment majeur de son histoire moderne. Par contre, tout le monde ne partage pas cet avis en France.

 

 

Patrick Artus donne un mauvais jugement !

Quelle tristesse de voir le chef économiste de Natixis sortir de tels propos !

À dire vrai, Mr Artus a tort sur toute la ligne à se demander, s’il a déjà créé une entreprise et fait du commerce international.

Voici pourquoi le Brexit va réussir

Dans un premier temps, “l’erreur stratégique” du Royaume-Uni est un avantage et un énorme levier de réussite sur le court et moyen terme.

En effet, le PIB du Royaume-Uni se compose à 80% de services et 20% d’industries. Aucun droit de douane ne s’applique sur les services.

En outre, la régionalisation au sens strict du commerce international est un leurre. C’est le cas de l’Union européenne, qui ne représente que 8% de la richesse mondiale (source WEF).

Avec l’aide de ses partenaires historiques, le Royaume-Uni saura rebondir et saisir les nombreuses opportunités grâce au Brexit.

De plus, l’autre grand enseignement depuis 2016 est le faible impact des aléas conjoncturels sur l’attractivité du Royaume-Uni sur le plan mondial.

Une Union politique

En réalité, l’Union européenne n’a rien à voir avec le libre-échange. Le but ultime de Bruxelles reste de devenir une Union européenne fédérale.

À dire vrai, l’Union européenne va plus loin que le commerce international, car c’est une vraie Union politique avec ses 4 libertés.

Un projet politique par-dessus tout !

Les blocs d’influences

On parle de blocs d’influences en commerce international, tout comme en géopolitique.

Par exemple, le lien entre le Royaume-Uni et les USA est un exemple concret du bloc d’influence entre les deux partenaires historiques.

Au même titre, les USA, le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande et la Grande Bretagne sont encore un autre bloc d’influence.

De plus, ces 5 pays travaillent déjà ensemble sur la sécurité. Ils disposent des meilleurs services de renseignement au monde.

Commonwealth, 53 États et 25% de la population mondiale

Pour terminer, le bloc d’influence le plus important reste le Commonwealth et ses 53 États (hors USA). Or, la population de ce bloc tourne aux alentours de 2,5 milliards d’habitants.

Or, le Commonwealth comprend des puissances comme le Canada, l’Australie, la Nouvelle Zélande, Singapour et l’Inde.

En conséquence, ces différents blocs forgeront la politique migratoire de la Grande Bretagne dans les mois à venir.

À ce jour, le Commonwealth a des taux de croissance supérieurs entre 5% et 10%. De plus, le Commonwealth fait le même poids économique que l’Union européenne en 2019.

Au fil des années, ce bloc d’influence aura un poids largement supérieur à l’Union européenne.

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