Boris Johnson Premier Ministre du Royaume-Uni

Boris Johnson Premier Ministre

Au cœur du pays du Brexit

La libre entreprise va retrouver ses lettres de noblesse !

Avec 66% des suffrages en sa faveur, Boris Johnson Premier Ministre élu du Royaume-Uni prendra ses fonctions dès demain à 17 h UK au 10 Downing Street. Optimiste et pragmatique, il fût un excellent Maire durant 8 années à Londres – ville socialiste.

Alors que le vote des représentants conservateurs se termine, les pronostics vont bon train concernant le prochain occupant de Downing Street.

Boris Johnson, pro Brexit, confirme son statut de grand favori malgré son tempérament excentrique.

Or, il prendra les mesures pour faire un deal avec l’Union européenne ou créer le plus grand paradis fiscal du monde.

C’est désormais officiel !

En effet, Boris Johnson remplacera Theresa May dès demain, au poste de Premier ministre britannique à Londres.

Avec un taux de participation de 87%, ce sont les 160.000 membres du parti Conservateur qui ont en décidé ainsi.

Boris Johnson Premier Ministre devra mettre en œuvre le Brexit avant le 31 octobre 2019, une mission que Theresa May a échoué.

Options de Boris Johnson Premier Ministre

Conclure un accord de libre-échange

Or, il s’agit de l’option de base qui unit en général l’Union européenne et les autres pays non membres.

En effet, il s’agit d’une sorte de facilitation, d’élimination des droits de douane sur les biens (Made in UK par exemple et non Made in USA ou un autre pays).

C’est ce type d’accord qui unit par exemple l’Union européenne au Canada et au Japon. De fait, c’est l’option préférée de Boris Johnson Premier Ministre.

Le no deal ou Brexit dur

Sans accord avec l’Union européenne, Boris Johnson Premier Ministre ira sans hésiter pour le Hard Brexit – une sortie sans accord.

Or, ce sera le rétablissement des frontières européennes aussi bien pour les personnes que pour les marchandises.

Par défaut, le Brexit sans accord au 31 octobre est déjà votée. C’est la loi. Donc, la Grande Bretagne ressemblera à un pays tiers aux yeux de l’Europe.

Cette décision serait la pire des situations pour certains et la meilleure pour notre rédaction.

Le backstop en Irlande du Nord

En outre, il s’agit d’une sorte d’union douanière provisoire, mais dont la durée n’est pas déterminée.

Or, le problème c’est celui de la libre circulation des personnes et des biens de la République d’Irlande (membre de l’UE), et de l’Irlande du Nord (province britannique).

Cependant, cette libre circulation date de 1925 résultant d’un accord entre le Royaume-Uni et l’Irlande.

Ce backstop est mort, car rejeté à trois reprises par les députés britanniques. Après le Brexit, il devrait avoir une frontière entre les deux pays.

Boris Johnson le rejette comme tous les britanniques.

Menaces du Brexit Party et du Parlement

Cependant, tout n’est pas rose pour Boris Johnson. De fait, le Premier Ministre Johnson a deux menaces face à lui.

Le Brexit Party

En effet, le Brexit Party de Nigel Farage regroupe les eurosceptiques de droite qui ont remporté les élections européennes 2019.

Ce dernier a fait campagne sur un Brexit sans accord exclusivement. Il a remporté 32% des voix et s’avère le grand vainqueur de Mai 2019.

Le Parlement de Westminster

Alors que la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est inscrit dans la Loi avec ou sans accord, la date butoir s’avère le 31 octobre.

Voté par 85% des députés, ces derniers mettent maintenant les freins pour éviter le no-deal. À dire vrai, Theresa May a réduit sa majorité à 3 votes seulement.

Donc, la marge de manœuvre pour le No Deal semble impossible sur le papier. Malgré tout, Boris Johnson agite la menace d’une nouvelle élection générale avant le 31 octobre.

D’un autre côté, les députés britanniques ne désirent pas perdre leurs postes.

La solution ultime

En s’alliant avec le Brexit Party dans une coalition, Boris Johnson et Nigel Farage remporteront une victoire sans aucun problème.

Les derniers sondages les donnent vainqueur d’une élection générale.

Boris Johnson Premier Ministre du Royaume-Uni

Qu’en attendre ?

En réalité, Boris Johnson au commande de la Grande Bretagne mettra en avant la baisse drastique de la fiscalité des entreprises, des personnes et la baisse de la TVA.

D’autres réformes très ambitieuses sont au four pour booster le digital, la finance, la FinTech, les start-ups, et par dessus tout, l’attrait des investisseurs au Royaume-Uni.

En effet, les TPE et PME restent le pilier de l’économie britannique.

Portrait de Boris Johnson Premier Ministre

Or, Boris a déjà un surnom est le candidat parfait pour accepter le rôle de Premier ministre dans une atmosphère assez lourde.

Après ses postes de Maire de Londres et de ministre des Affaires Étrangères, il semble prêt à assumer ces nouvelles fonctions.

Après les résultats révélés, le nouveau chef du Parti Conservateur doit se présenter devant la Reine avant de prendre ses fonctions – et dès demain.

La mission dès demain 17 h

Certes, la tâche ne sera d’ailleurs pas facile car le futur premier ministre devra trouver une issue au Brexit.

De plus, les conflits entre le Royaume-Uni et l’Iran représentent également un dossier brûlant. Adoré par les Brexiteers, Boris Johnson reste un politicien ultra-diplômé.

À l’inverse, les britanniques réfractaires au Brexit ont Boris en horreur. Il ne fait pas l’unanimité chez eux, loin de là.

Nombreux sont ceux qui estiment que sa soif de pouvoir dépasse son patriotisme. Ayant travaillé avec lui durant 7 ans, ce n’est pas le cas.

La seule question consiste d’honorer le résultat du référendum de 2016 avec 52% en faveur de la sortie de l’UE.

Donc, la démocratie ne sera jamais négociable.