Brexit et Commerce International: Un avis d’expert !

Londres
Brexit et Commerce International
Quel avenir pour les échanges commerciaux ?
Alors que les médias français ne cessent de décrire les conséquences affreuses du “Brexit et commerce international”, nous donnons la parole au Chef des échanges mondiaux, à savoir le PDG de l’Organisation Mondiale du Commerce.
En fait, le nouveau patron de l’OMC avait déjà évoqué ce point en 2016 sur Sky News.
À l’époque, Mr Azevedo indiquait que les échanges commerciaux avec le Royaume-Uni ne seraient pas perturbés.
À ce titre, l’adhésion de la Grande Bretagne à l’Organisation Mondiale du Commerce date de 1995 et on y trouve ses origines dès 1948 au sein du G.A.T.T.
Brexit et commerce international depuis la France
Depuis la France, on explique que Francfort risque de détrôner Londres. Même les banquiers quittent la City de Londres selon les médias de France.
Deutsche Bank Londres
Le journal Le Point annonce que la Deutsche Bank délocalise son clearing en Euros à Francfort.
Ce que l’on ne dit pas, c’est que l’établissement financier subit des pertes financières colossales et que la banque allemande doit réduire la voilure.
Pour preuve, l’action de Deutsche Bank a baissé de 80% depuis 2006 faute d’un plan de relance concret et positif.
Ce déménagement implique la suppression de 100 emplois à Londres sur un total de 1.5 m. d’employés dans la finance à la City à Londres.
Crédit Suisse Londres
De son côté, la banque Suisse délocalise 50 emplois de Londres à Madrid sur un total de 5.500 employés au Royaume-Uni.
Une catastrophe au pays de la finance mondiale ? Non!
Que représente l’Union Européenne dans les échanges mondiaux?
Quid du Brexit et commerce international?
A dire vrai, ceci demeure une bonne question en 2018. On nous parle de l’importance du marché unique à longueur de journée.
Qu’en est-il vraiment? En 2019, le marché unique demeure la plus grande zone de libre échange dans le monde.
Cependant, l’UE offre le taux de croissance le plus faible et le chômage le plus élevé sur la période 2010 à 2017.
En réalité, l’Union Européenne ne représente que 8% de la croissance globale selon la Banque Mondiale.
Un second référendum?
Pour la première fois depuis 2016, un sondage sur le Brexit annonce les chiffres suivants :
- 50% des interrogés sont pour un second référendum
- 40% sont contre l’organisation d’un autre référendum
- 10% ne se prononcent pas
Pour information, tous les sondages publiés avant le référendum du 23 juin 2016 donnaient la victoire au camp pro UE.
Theresa May, Brexit et Commerce International
Par contre, 78% des britanniques estiment que Theresa May fait un très mauvais job.
En effet, une pro EU pour mener les discussions de la sortie de l’Union ne peut pas faire un bon travail par manque de conviction politique sur le sujet.
Entre la fuite des banquiers, l’intervention de l’Armée, la récession économique, la famine et la perte de millions d’emplois, il est l’heure d’arrêter les bêtises.
Des discours alarmistes qui rappellent le vote du Royaume-Uni contre l’adoption de l’Euro et les prévisions économiques catastrophiques de l’époque.
Le bluff, coûte que coûte pour stopper le Brexit !
Brexit et commerce international
Brexit et commerce international
Des perturbations ou pas sur les échanges commerciaux ?
Selon les interlocuteurs, chaque jour apporte son lot de commentaires positifs ou négatifs sur le thème du Brexit et commerce international.
Pour certains, le Royaume-Uni va droit dans le mur. En effet, le camp pro UE estime que l’addition sera salée avec la sortie de l’Union européenne.
À tort ou à raison, les fans de l’Union anticipent le déclin de la Grande Bretagne face à la concurrence mondiale.
Pour les eurosceptiques, il faut honorer le résultat démocratique du vote. Pour mémoire, le taux de participation au référendum était de 72%.
Par conséquence, le camp anti EU se fait entendre pour minimiser l’impact de cette décision populaire.
Avis de l’OMC sur le Brexit et commerce international
De son côté, l’OMC – en la personne de Robert Azevedo – monte au créneau pour apaiser les tensions et appeler à rester serein.
Quoi qu’il arrive au 29 mars 2019, la vérité sera au milieu à savoir une zone de turbulences passagères et l’adaptation des entreprises.
En réalité, le désastre économique et financier ne se produira pas. Cela n’est pas la première fois que le Royaume-Uni défie les équilibres.
Restons sur une note positive, la Chine a proposé un accord de libre échange avec le Royaume-Uni en date d’hier.
La démocratie britannique retient son souffle !
Des questions spécifiques à propos du Brexit et commerce international ? Prenez contact avec nos spécialistes à Londres.
Agissez comme s’il était impossible d’échouer. – Winston Churchill