Report du Brexit au 31 octobre

Report du brexit au 31 octobre

Report exclu

Quel que soit le coût d’un no deal

Ce jour, Boris Johnson annonce que le report du Brexit du 31 octobre ne sera pas. Hors de question pour Boris Johnson ! En effet, le Premier Ministre britannique et le Ministre des Finances annoncent le refus de toute extension de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Voici un article qui donne une idée de la situation depuis Londres.

En finir avec l’incertitude pesante reste la priorité pour toutes les entreprises – aussi bien au Royaume-Uni, que dans l’Union européenne.

Pour Sajid David, le Ministre des finances au Royaume-Uni, la loi mise en place par le Parlement rend la situation encre plus complexe.

Si des efforts sont réalisés pour parvenir un accord, rien n’indique qu’il puisse satisfaire les deux parties avant la fin du délai imparti.

Pourtant, un nouveau report ne semble pas faire partie des issues envisagées malgré la Loi du Parlement qui le lui force la main.

Que va faire Boris Johnson ?

Extension ou pas ?

À ce jour, il y a 3 solutions selon notre rédaction.

Respecter la loi et demander une extension
Ne pas respecter la Loi sur la base du respect d’un vote démocratique
Il peut contourner la Loi

Avec l’option numéro 1, la carrière de Boris Johnson et le Parti Conservateur risquent de prendre fin du jour au lendemain.

Report du brexit au 31 octobre : oui ou non ?

Par essence, cela est très motivant. Or, la vraie question est bien plus complexe que cela.

Si les autorités forcent Boris Johnson à reporter pour 90 jours, les électeurs vont-ils continuer à lui accorder leur support ?

Selon notre équipe, il y a de fortes chances que oui.

Le coût du No Deal

Si le coût d’un Brexit no deal est souvent utilisé pour décourager le gouvernement, le Ministre des finances affirme que personne ne peut aujourd’hui quel sera son réel montant.

S’il est estimé à 30 milliards de livres, impossible de savoir si ce chiffre est proche ou pas de la réalité.

Si aucun report du Brexit ne se produit

Un Brexit sans accord engendra « une réponse économique adaptée » a déclaré le Ministre des Finances britannique.

Si ce représentant du gouvernement est conscient que la sortie de l’Union Européenne aura des conséquences, des réponses ont été prévues pour les limiter.

Or, la Banque d’Angleterre interviendra d’un point de vue monétaire et budgétaire. En effet, le Royaume-Uni fait le poids financier pour sortir de l’Union européenne.

Le pays le plus concurrentiel au monde et près l’Union européenne

Au pays de la libre entreprise, on connaît les leviers du business et de la réussite. En effet, les entreprises sauront anticiper, s’adapter et rebondir.

Avec le Brexit, le Royaume-Uni supprimera 80 à 90% des droits de douanes. Il se murmure aussi la baisse de la TVA à 5% ou 10%.

Or, cette stratégie, promue par certains politiciens et économistes partisans du Brexit, viserait à faire du Royaume-Uni l’un des pays les plus libéraux au monde sur le plan commercial.

Singapour sur la Tamise aux portes de Calais !

Quelles sont les mesures sans extension ?

Aucun report du Brexit au 31 octobre ?

Parmi les mesures qui seront prises, la révolution des infrastructures devrait bientôt voir le jour après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Donc, ce plan sur 5 ans prévoit un investissement de 25 milliards de Livres afin de restaurer les routes, moderniser les réseaux de transports publics en procédant à l’électrisation de la flotte.

De plus, cinq milliards de Livres supplémentaires seront aussi investis dans le déploiement de la fibre optique et de la 5 G dans le pays, dès 2020.

Des investissements hors normes au Royaume-Uni

De fait, cet investissement s’impose pour Sajid David afin de propulser le pays dans une décennie de modernité et d’innovation – avec l’entrepreneuriat au coeur.

Ces projets devraient doper l’économie tout en simplifiant la vie des britanniques. L’objectif est de rattraper son retard par rapport à d’autres pays dans le monde.

Extension, Royaume-Uni et Union européenne

Dans l’histoire du Royaume-Uni et de l’UE, une nouvelle page va s’ouvrir dès le 31 octobre 2019 selon Boris Johnson – au pire le 30 janvier 2020.

En fait, le Brexit représente une opportunité de redéfinir les priorités du pays. Il est donc important de mettre immédiatement les chances de son côté pour des transformations majeures.

Avec les conditions optimales réunies, le Royaume-Uni pourra concentrer ses efforts pour booster la croissance et développer encore plus l’intérêt des investisseurs étrangers.

Le gouvernement a donc pensé aux moyens de transformer positivement le pays.