Accord du Brexit : Boris Johnson et Union européenne

Accord du Brexit
Accord de retrait de l’Union européenne
Que retenir du deal entre Boris Johnson et Michel Barnier ?
En pleine campagne électorale, l’accord du Brexit sur le retrait de l’Union européenne fait l’objet d’un discours tendu entre les forces politiques au Royaume-Uni. Depuis Londres, la rédaction vous donne son analyse sur le deal du Brexit et les tenants de cette élection législative en Grande Bretagne.
Pour résumer, l’accord du Brexit entre Boris Johnson et l’Union européenne pose de nombreuses questions.
Décryptage de l’accord du Brexit
Or, il y a deux éléments à prendre en considération : l’accord de retrait et les futurs accords commerciaux.
Par ailleurs, l’accord de retrait se compose de deux documents : l’accord du Brexit et la déclaration politique non-contraignante.
Au-delà de l’accord du Brexit
Dans le cadre de la relation politique servira de base pour les futures relations économiques entre les deux parties.
Par conséquent, l’objectif de Michel Barnier consiste à signer un accord de libre-échange entre le Royaume-Uni et l’Union européenne.
Cependant, Bruxelles s’attend à des engagements solides afin de garantir une concurrence loyale et ouverte.
Pour faire simple, Michel Barnier n’accepte pas que le Royaume-Uni devienne le hub mondial de l’attractivité économique et la compétitivité commerciale.
Dommage, c’est juste ce que Boris Johnson désire mettre sur pied.
Déclaration Politique et accord du Brexit
Durant la période de transition, Boris Johnson pourra négocier les futurs accords entre l’Union européenne et la Grande Bretagne.
Accord de transition
Or, la libre circulation des personnes s’arrêtera dès fin 2020 et le Royaume-Uni pourra annuler / amender ou améliorer les lois de l’UE depuis 45 années.
Avec la période de transition en cours, le Royaume-Uni restera un des états-membres et conservera les droits d’accès au marché unique.
Néanmoins, les discussions avec les nouveaux partenaires de la Grande Bretagne pourront avancer à grands pas.
Durant la négociation d’un accord de libre-échange, l’accord pourra être renouvelé deux fois au maximum.
Donc, la première échéance sera le 31 décembre 2020, puis 2021 et 2022 en dernier ressort.
Average of 5 most recent polls from different cos, polling 25 Oct-1 Nov:
Con 39%
Lab 25%
Lib Dem 17%
Brexit Party 10%
Green 3%
These vote shares (Scotland separate) could produce Con majority 144 https://t.co/Pef0UouLqZ— John Rentoul (@JohnRentoul) 2 novembre 2019
Quid de Nigel Farage et du Brexit Party ?
En date d’hier, ce dernier a fait une conférence de presse à grand renfort pour exiger un « Pacte du Leave » avec Boris.
De plus, il demande à Boris Johnson d’annuler son deal avec Bruxelles. Le Premier Ministre a rejeté cette alliance sous quelques heures.
À dire vrai, Farage perd toute crédibilité politique. Il demande un départ sans accord et ensuite négocier un accord de libre-échange avec l’Union européenne des 27.
Nigel Farage rêve debout.
Accord Boris Johnson et UE
Entre les puristes du Brexit et les modérés, personne ne trouve vraiment son compte dans ce deal. Toutefois, quitter un partenaire de 46 ans ne s’invente pas.
À défaut, les euro-sceptiques modérés se disent qu’il est préférable de soutenir Boris Johnson et son accord de retrait, à défaut de tout perdre.
Le backstop
En effet, le fameux backstop a disparu et fût remplacé par un double régime douanier en Irlande du Nord.
Ceci dit, c’est une solution inacceptable pour les défenseurs d’un Brexit dur qui crèvent d’ignorance, et surtout d’impatience.
Les accords commerciaux UE / UK
Pour sa part, le Royaume-Uni reprendra le contrôle de sa politique étrangère et de son commerce international avec les pays hors Union européenne, sous deux ans.
C’est avec plaisir, que les entreprises pourront bénéficier d’une période de certitude pour faire face aux enjeux de demain.
En effet, l’économie britannique tient le coup depuis 2016. Mais, les incertitudes risquaient de mettre un frein à la croissance dans cette période délicate.
Tout cela ressemble bien à un Brexit intelligent.
Westminster voting intention:
CON: 40% (+3)
LAB: 28% (+4)
LDEM: 14% (-5)
BREX: 11% (-)via @DeltapollUK, 31 Oct – 02 Nov
— Britain Elects (@britainelects) 2 novembre 2019
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