Business post covid-19, crise et confinement !

Business post covid-19
Business post crise
Quel sera le business post confinement ?
Cette page analyse le business post covid-19, post crise et post confinement. En effet, le monde des affaires va connaitre des bouleversements pour les entreprises, les start-ups et les emplois. De toute évidence, l’économie va entrer en récession et le chômage sera à la hausse. Donc, nos habitudes vont changer, au même titre que la mondialisation et le commerce international. Voici notre décryptage depuis Londres !
Sommaire
- Les affaires après la pandémie
- Qui est le vainqueur de cette guerre sanitaire ?
- Zoom sur les GAFAM
- Brexit, le grand absent ? Non !
- Union européenne, Royaume-Uni et les devises
Le business après la crise sera différent
En effet de nombreuses questions se posent déjà et impacteront les entreprises, donc le monde des affaires.
Par conséquent, il est inutile d’être un expert pour anticiper la récession à venir et ses conséquences sur la croissance et les emplois.
De fait, tout porte à croire que l’attractivité fiscale et la compétitivité économique des grandes places mondiales seront l’enjeu le plus important au lendemain du confinement.
D’où l’importance de s’installer dans un environnement favorable aux entrepreneurs. En effet, le cadre législatif et fiscal reste le levier de la réussite … ou de l’échec.
Créer son entreprise dans un cadre attractif
Pour démarrer, il faut installer votre société dans une juridiction attractive sur tous les plans. Sans aller dans les paradis fiscaux, Londres est le paradis des entrepreneurs à 2h de Paris.
- Vérification de la disponibilité du nom de la société
- Formalités avec immatriculation de l’entreprise sous quelques heures
- Paiement des frais de constitution
- Remise par e-mail des fichiers PDF certifiés de votre société anglaise Limited
- K-bis et parts sociales
- Siège social 1 an & hébergement de votre entreprise à Londres
- Recherche et sélection d’espaces coworking à Londres pour vos réunions
- Gestion administrative de votre courrier 1 an
- Introduction bancaire pour votre compte multi-devises avec une FinTech
- Assistance à l’ouverture de votre compte bancaire
- Envoi des cartes Visa par courrier sécurisé
Pour mémoire, la société Limited (LTD) est le statut qui comprend l’auto-entreprise, la micro-entreprise, l’EURL, la SARL et la SAS.
Donc, ce statut juridique représente 80% des entreprises en Angleterre. Avec un impôt société sur les bénéfices à 19% (puis à 15%), c’est la solution la plus souple.
Par ailleurs, les appels de charges n’existent pas à Londres, donc pas d’Urssaf ou de RSI. De plus, la fiscalité des dividendes tourne entre 7% et 15% en moyenne.
Avec 2 déclarations par an, on est loin de la lourdeur administrative en France. En outre, on retrouve cette légèreté du système dans le droit des sociétés et dans le droit du travail.
Bienvenue à Singapour sur Tamise, le paradis des entrepreneurs !
Quid de la géopolitique ?
Toutefois, des questions importantes restent en attente à cette heure. Il faudra plusieurs mois et années pour voir se dessiner un nouvel ordre mondial et de nouveaux modèles.
- Quel sera le rôle de la Chine ?
- La Chine restera t’elle encore l’usine du monde ?
- Comment sortira l’Union européenne de cette crise ?
- Quelles seront les conséquences sur la souveraineté des nations ?
- L’interdépendance économique entre les différents pays changera t’elle ?
- Quel sera le rôle du numérique et des services digitaux à l’avenir ?
- Avez-vous commencé la transformation digitale de votre société ?
- Quid de l’autosuffisance dans secteurs secteurs sensibles ?
- Comment vont réagir les bourses et les banques ?
- Faut-il s’attendre à un nouvel ordre mondial ?
- Comment vont s’adapter les auto-entrepreneurs, TPE et PME aux multinationales ?
- Quelle sera la réaction des consommateurs, utilisateurs, acteurs économiques et des politiques ?
Numérique, grand vainqueur de la crise sanitaire
Sans aucun doute, le digital est grand gagnant du Coronavirus au sein des entreprises.
La crise engendrée par la pandémie du coronavirus ne pouvait qu’entrainer un ralentissement économique propre à mettre en péril la grande majorité des secteurs d’activités.
Toutefois, là où les offres peuvent se dématérialiser, la machine continue à tourner, au plus grand bonheur des entrepreneurs dans le monde du digital.
Oui, le digital est bien le grand gagnant du coronavirus au sein des entreprises. On vous en dit plus dans les lignes qui suivent.
Business post crise !
Le règne de la disruption et de l’innovation
Dès la sortie de cette crise sanitaire mondiale, les entreprises vont devoir se ré-inventer et créer de nouveaux modèles économiques et opérationnels.
En effet, anticiper et s’adapter vont devenir les maîtres-mots des entrepreneurs et dirigeants de TPE et PME ou patrons de multinationales.
À défaut de travailler sur la transformation digitale, certains vont déposer le bilan.
Le règne des offres dématérialisées
La panne économique imposée par l’épidémie de Coronavirus a créé une nouvelle ère, celle de la domination absolue du digital comme levier de prospection et de communication.
Parmi les acteurs du secteur, un expert de la technologie se démarque une fois de plus à travers ses offres dématérialisées, le moteur de recherche Google.
En effet, le géant californien règne en maitre absolu sur le référencement naturel et la publicité en ligne. Google a loupé les réseaux sociaux, mais a réussi ailleurs.
Où êtes-vous ? Que faîtes-vous ?
Maître dans l’art de la géolocalisation, il devient ainsi le chef d’orchestre numérique des mouvements de la population.
En effet, pour surveiller le respect des mesures de confinement durant cette crise sanitaire, Google a été sollicité pour recueillir les informations sur les déplacements des utilisateurs de smartphones.
Près de 130 pays ont fait la demande.
Le roi du marché n’est désormais plus celui qui rencontre le client, mais bien celui qui connaît ses goûts, ses habitudes et qui se montre capable de le localiser en temps réel.
GAFAM, les gagnants du business post Covid-19
Le podium est maintenant occupé par le GAFAM, sigle utilisé pour parler de Google, d’Amazon, de Facebook, d’Apple, de Microsoft et de leurs applications.
Pour sa part, Amazon devient en l’espace de quelques mois un service public d’approvisionnement.
En outre, les applications telles que Facebook, WhatsApp et Skype s’arrachent les places de leaders de la communication en ces temps de confinement.
Donc, la maitrise de la technologie et des infrastructures de communication comme gage de sécurité en matière de données sont des enjeux primordiaux.
La start-up Zoom tente de se combler son retard sur ce plan.
Le numérique : nouveau mode opératoire ?
Sur le plan professionnel, le télétravail est devenu un mot d’ordre pour de nombreuses entreprises. Le travail à distance implique pourtant des inconvénients en termes de confidentialité.
Si des ingénieurs informaticiens nous assurent que les données sont protégées dans la boucle digitale, d’autres nous signalent les possibles défaillances de ces mesures de protection.
Les données digitales transitent par des écosystèmes américains et les cas d’espionnage existent bel et bien pour être simplement ignorés.
On se rappelle bien des Américains qui n’ont pas hésité à sortir l’excuse du « Patriot Act » pour s’emparer d’informations, qu’ils jugeaient menacer leur sécurité.
La probabilité est dès lors grande que la circulation des informations professionnelles ne bénéficie pas d’une protection infaillible.
Rôle des universités britanniques
L’indépendance numérique est plus que jamais le gage d’indépendance réelle. Cependant, force est de constater que les USA, le UK et l’Asie sont les principaux acteurs.
En effet, Londres est la capitale mondiale des étudiants avec des universités dans le top 5 mondial à l’inverse de la France.
En attirant les étudiants étrangers au Royaume-Uni (Cambridge, Oxford, Londres, Canterbury…), les politiques font le pari qu’ils resteront au-delà des études.
Ces derniers restent pour 50% d’entre eux. Depuis des décennies, c’est ainsi que Londres cultive son vivier de talents.
Numérique, levier de votre transformation du business post Covid-19
S’il y a un constat qui ne peut être ignoré depuis l’avènement du Coronavirus, c’est que la France ne vit plus dans une indépendance réelle, sans indépendance numérique.
Or, le digital est tout simplement devenu l’arme la plus redoutable de notre siècle. Les géants américains, asiatiques et britanniques envahissent le marché.
En Asie, il devient un outil de surveillance et un moyen de soumettre le peuple aux règles qu’on leur impose.
À ce titre, la population n’est alors plus qu’un groupement de numéros de série, qui ne dispose plus de vie privée et ce, au profit de la sécurité collective.
Dépendance à la technologie
La dépendance aux technologies a été soulignée plus que jamais avec l’émergence du Coronavirus. Dans ce contexte, le numérique met en jeu la vie de milliards d’êtres humains.
En effet, ce sont les grandes puissances digitales qui mènent la danse, dont l’Angleterre. Pour cause, Londres est la capitale européenne du numérique.
De plus, la City s’avère la place financière mondiale et le hub mondial de la FinTech. Côté intelligence artificielle, Londres prend la seconde place mondiale.
Royaume-Uni : le lieu de rencontre incontournable entre talents, entrepreneur et investisseurs du monde entier !
Business post covid-19
Le grand absent de cette crise sanitaire mondiale est le Brexit. Non ! Pourquoi ?
Tout simplement, parce que la notion de mondialisation, souveraineté économique et financière, et le rôle du Royaume-Uni étaient les sujets politiques du référendum de 2016.
Coronavirus ou pas, le Brexit reste sur la table. Pour preuve, le Royaume-Uni a signifié officiellement à l’Union européenne son intention de garder la date butoir au 31 décembre 2020.
En effet, c’est désormais chose faite.
Le Royaume-Uni a une main gagnante dans le dossier du Brexit
La crise du coronavirus met largement en péril la stabilité de l’Union Européenne et du monde entier.
Dans ce contexte difficile, les pays du sud semblent être davantage déstabilisés financièrement que ceux du nord.
Face à une récession de grande ampleur, les négociations dans le cadre du Brexit sont passées au second plan.
Le Royaume-Uni pourrait donc en profiter pour tirer cela à son avantage d’ici la fin de l’année et au-delà avec attractivité fiscale et compétitivité mondiale.
Coronavirus ou pas, le Royaume-Uni sera toujours plus attractif que la France.
Un nouvel examen des dettes européennes
Parmi les prochaines échéances majeures pour l’Union Européenne, tous les regards seront portés sur l’Allemagne.
En effet, le pays va devoir indiquer s’il accepte la mutualisation des dettes afin de venir en secours aux pays les plus touchés. Merkel a refusé.
À ce titre, l’Union européenne a montré si peu de solidarité avec les pays du Sud comme l’Italie ou l’Espagne.
Autant s’expatrier pour rebondir à titre professionnel !
Allemagne au banc des accusés !
La position de l’Allemagne, avant même cette pandémie, avait pour conséquences de plonger certains pays européens dans une réelle détresse financière.
Pour mettre en place le confinement, chacun a donc dû puiser dans ses propres ressources. L’Italie, particulièrement touchée par cette crise sanitaire, se trouve désormais au bord du gouffre.
Au fil de semaines, on a vu que les solutions à cette pandémie étaient des actions nationales et non européennes.
Le Royaume-Uni échappe au principe de solidarité européenne
Étant donné que le Brexit a été officialisé, quelle que soit la situation de l’Europe à la sortie de cette crise, le Royaume-Uni ne sera pas tenu d’aider les autres pays à se sortir de leurs dettes.
Le recours massif aux « coronabonds » met l’équilibre des banques en péril. Pour autant, l’aide aux entreprises est tout à fait légitime.
Il est impossible d’imaginer ceci dans le monde des affaires et des entreprises.
Si l’Union Européenne a certifié que Londres serait en difficulté. Cela reste encore à prouver au fil des mois et des années.
Banques, finance et business post Covid-19
Si ses banques britanniques échappent à la régulation européenne, l’évolution face au coronavirus a tout changé.
A l’heure actuelle, Londres a plutôt le pouvoir. Elle pourrait jouer un rôle majeur pour la reprise économique en Europe.
En effet, toutes les bourses européennes sont hébergées à Londres. La dette de la France se trouve physiquement à Londres aussi.
À un petit point de Wall Street, la City n’est pas la seconde place boursière mondiale pour rien.
Les forces du Royaume-Uni dans une Europe bouleversée
Les négociations qui ont actuellement lieu entre les deux parties peuvent désormais être orientées en fonction des besoins de chacune.
Le Royaume-Uni peut manœuvrer à son avantage en proposant une des solutions suivantes.
Éviter la subsidiarité
Donc, le principe de subsidiarité est une maxime politique et sociale selon laquelle la responsabilité d’une action publique, lorsqu’elle est nécessaire, revient à l’entité compétente la plus proche.
Lorsque des situations excèdent les compétences d’une entité donnée responsable de l’action publique, cette compétence est transmise à l’entité d’un échelon hiérarchique supérieur.
Et ainsi de suite….
Bienvenue au sein de l’Union européenne !
Pour que l’ordre bancaire et financier mondial puisse évoluer dans le bon sens, la subsidiarité n’est pas la meilleure solution.
Si elle était finalement retenue un jour, il faudra s’attendre à des frais importants qui pèseront sur les banques de l’Union européenne.
Or, ce système est actuellement mis en place entre les États-Unis et les banques européennes.
Dans le détail, le gouvernement américain exige que toute banque qui souhaite faire des affaires sur son sol ouvre une succursale spécifique.
Une introduction en bourse est même requise
Ce mode de fonctionnement peut être bénéfique pour les États-Unis, mais a le don de plomber l’efficacité des banques européennes.
Si Londres décidait de fonctionnait de la sorte, les banques européennes qui souhaiteraient faire des affaires sur leur sol devraient ouvrir une filiale.
Fortement capitalisées, il faudrait des garanties solides dans un contexte de crise important où le temps est plutôt aux économies.
Ainsi, les banques françaises s’implantent encore en Angleterre, même durant cette crise.
Boris Johnson : Business post Covid-19 et Brexit
Donc, le Royaume-Uni pourrait mettre en place un système proche de celui des États-Unis.
Par la même occasion, il pourrait négocier des conditions exceptionnelles entre les deux pays afin que cette exigence de filiale disparaisse.
Face à des accords qui l’excluent, l’Union Européenne serait dans l’obligation de négocier à son tour avec les britanniques et les américains.
Le Premier Ministre britannique a déjà pris une option pour cette solution. Pourquoi ? Car, Londres est la première place mondiale pour les devises avec 48% du marché global.
Instaurer une atmosphère de jeu
Donc, la crise du coronavirus a redistribué les cartes en matière de rapport de forces.
Avec le Brexit, l’Union européenne a décidé de mettre fin à ses affaires sur le sol britannique. Pourtant, il s’agit bien de bluff dans la partie de poker qui s’est engagée.
Le jeu se dévoile avec la crise du coronavirus, car il semble de moins en moins possible de choisir cette voie.
Il n’est pas question de fermer les grandes banques ouvertes à Londres dans une période où le soutien aux petites et grandes entreprises est indispensable.
De plus, les capitaux détenus en livres ont actuellement une valeur plus importante que l’euro. Il est donc important de conserver ces avoirs à l’étranger.
Dans ce dossier, le Royaume-Uni devrait donc faire tapis et récupérer les gains. Bruxelles sera dans l’obligation de mettre fin à son bluff pour ne pas tout perdre.
Pour sa part, la Grande Bretagne pourra abandonner des négociations commerciales hasardeuses.
Implications entre l’UE et le Royaume-Uni
Pour pouvoir développer des relations harmonieuses avec le Royaume-Uni, l’Union Européenne pourrait décider de lâcher du lest dans les négociations.
La concurrence avec les États-Unis est rude et tous les alliés dans ce contexte actuel sont essentiels.
De son côté, le Royaume-Uni a tout intérêt à conserver cette pression concurrentielle.
L’Union Européenne en oubliera ses exigences irréalistes pour se concentrer que des enjeux plus importants.
Aussi bien dans ses négociations avec les États-Unis que l’Europe, la situation actuelle est plus que favorable aux britanniques.
Cette concurrence permet d’obtenir des conditions préférentielles avec ces partenaires.
Boris Johnson au-delà de sa convalescence
Donc, le retour du premier ministre Boris Johnson pourrait être marqué par la mise en place d’une stratégie globale pour négocier les meilleurs accords commerciaux.
Une consultation avec chaque ministère permettra de manœuvrer de la meilleure des façons dans un contexte plus que tendu.
Pour les futures générations, les négociations actuelles marqueront l’histoire avec la capacité du Royaume-Uni à engager une réforme conséquente dans le domaine des services financiers.
Ceci est prévu à l’agenda d’ici 2024.
Business post Covid-19 : Les devises
Situation de la monnaie unique européenne
Alors que la Livre Sterling est la devise en circulation la plus vieille au monde, elle fait partie des valeurs dites fortes.
Lancée en 1694 avec la Banque d’Angleterre, la Livre Sterling fait face à la devise européenne mise en circulation en 2002.
Donc, la Livre a connu bien des bouleversements géopolitiques à l’inverse de l’Euro. Cela aura de l’importance à la sortie de cette crise.
La faiblesse de l’euro est également au centre des préoccupations, donc l’approche britannique pourrait transformer le monde de demain.
Les enjeux sont élevés et le Royaume-Uni devra faire le bon choix de stratégie pour pouvoir sortir gagnant de cette période sombre.
Dans cette partie de poker mondiale, il pourrait être le grand vainqueur s’il joue les bonnes cartes.
Questions sur le business post covid-19, crise et confinement ?
Prenez contact avec un spécialiste à Londres au +44 2081 44 45 46 dès 16 heures ou via WhatsApp sur le mobile au +44 7903 813 717.
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